Le G20 des ministres des finances déçoit

Publié: 5th septembre 2009

Les ministres des finances et les banquiers de la Banque Centrale des pays du G20 se sont réunis ce samedi à Londres en séance préparatoire en vue du sommet du G20 à Pittsburgh qui aura lieu ce mois ci. Cette séance devait établir la base des négociations qui auront lieu à Copenhague en décembre. Les propositions sur un plafonnement de la taille des bonus ont été rejetées à la réunion.

Crise Economique

Max Lawson, conseiller politique principal d'Oxfam, explique :
«  Il est regrettable que la réunion des ministres des finances du G20 ait mis l'accent sur les bonus des banquiers au détriment des besoins des millions de personnes pauvres souffrant des conséquences de la crise économique."
"Si le G20 avait été sérieusement désiré faire des banques une place accessible aux personnes lambdas, ils auraient convenu d’une taxe internationale sur les transactions de devises. Une telle taxe pourrait soulever 50 milliards de dollars pour les millions de personnes tombées dans la pauvreté à cause de l’avidité des banquiers. Il est temps que les banquiers donnent un bonus aux plus pauvres."
"Il est par ailleurs bienvenu que le G20 ait pour la première fois reconnu le besoin de s’attaquer aux paradis fiscaux de manière multilatérale. A ces mots rassurants doivent désormais succéder à Pittsburgh des actions concrètes."

Changement climatique

Robert Baileym, conseiller politique principal d'Oxfam, affirme:
"Il s’agit là d’une autre opportunité manquée pour se mettre d’accord sur un financement qui aiderait les plus pauvres à s’adapter au changement climatique et aux pays en développement à couper leurs émissions de CO2."
"Tandis que les pays riches se soustraient à leurs responsabilités, les négociations restent bloquées, un accord est repoussé, et de plus en plus de personnes pauvres souffrent des inondations, de pénurie de nourriture et de conditions météorologiques extrêmes liées au changement climatique."

Tandis que les pays riches se soustraient à leurs responsabilités, les négociations restent bloquées
Oxfam International